Elles pourront ainsi retrouver leur liberté et leur autonomie. Parmi les bénéficiaires figurent des enfants qui n’ont jamais eu la chance de marcher mais qui, désormais, peuvent jouer et aller à l’école librement. Il y a également les personnes qui ont dû être amputées de leurs mains ou leurs pieds et qui peuvent maintenant être autonomes, contribuant au développement du pays, grâce aux prothèses artificielles », a affirmé la Première dame. C’était hier à Andraharo, lors de l’ouverture officielle dudit camp.
Le « Jaipur Foot Mada Camp » accueille 15 à 18 personnes par jour, petits et grands. Outre les prothèses artificielles qu’elles bénéficient gratuitement, elles sont également nourries durant l’attente de leur tour, y compris l’accueil, la prise des mesures, etc. Elles quittent le camp avec des prothèses sur les mains ou les pieds, en fin de journée. Les bénéficiaires rentrent chez eux avec le sourire aux lèvres, en marchant et avec l’espoir que leur vie va changer. D’ailleurs, ils témoignent que les prothèses placés et proposés au camp sont à la fois confortables et faciles à porter, ce qui facilite les mouvements. Pour information, les prothèses manuelles ou orthopédiques sont encore inaccessibles pour les personnes qui doivent en porter. Leur prix varie entre 1 à 1,4 million d’ariary la pièce dans les centres d’appareillage. La mission humanitaire de ce genre constitue un salut pour les personnes handicapées.
L’épouse du Président de la République n’a pas manqué de rappeler les efforts déployés par l’Etat, au profit des personnes handicapées. « Les mesures de dédouanement, mises en vigueur depuis janvier 2011, ainsi que les détaxations depuis août 2021, sur les appareils médicaux destinés aux personnes en situation de handicap, s’avèrent cruciales. Il s’agit d’un choix bien réfléchi, prouvant notre disposition à créer une communauté inclusive », déclare-t-elle. La présidente fondatrice de l’association Fitia d’ajouter que « les dons constituent une ouverture à la réalisation d’une nouvelle vision, nous menant vers des projets pérennes et un développement palpable. Ainsi, nous ne devrions pas nous résigner à recevoir des dons, mais nous devrions promouvoir cette volonté de chacun à prendre ses responsabilités… ».
P.R.